Jusqu’aux années 70, l’utilisation de la RFID reste assez confidentielle. Elle est principalement utilisée par l’armée pour contrôler les accès aux sites sensibles, comme le nucléaire. Dans les années 80-90, avec notamment les avancées technologiques du tag passif (voir un peu plus bas), la RFID se répand peu à peu dans le civil (pour l’identification du bétail ou encore dans les chaînes de fabrication des constructions automobiles), jusqu’à connaître un véritable essor dans les années 2000. On trouve aujourd’hui les technologies RFID dans la plupart des secteurs industriels (aéronautique, transport, agroalimentaire, santé…). Mais aussi sans toujours le savoir, dans notre quotidien (cartes de transports, étiquettes antivols, clés sans contact, badges autoroutes…) ? RFID pour Radio Frequency Identification. Plus précisément, il s’agit d’une technologie d’identification par radiofréquences permettant avec les tags RFID d’identifier des objets lorsqu’ils passent à proximité d’un détecteur (borne, smartphone, tablette, antenne…). Ces tags peuvent être actifs ou passifs. Contrairement au code à barres, on peut suivre leur cheminement, mais aussi mémoriser et récupérer leurs données. Cette technologie permet une communication entre l’objet et le détecteur sans visibilité, que ce soit à distance ou à l’intérieur de matériaux opaques, par exemple. RFID actif ou passif : La RFID passive est utilisée dans des domaines très divers comme l’identification des animaux, le suivi des colis postaux, ou encore la gestion de stocks… Elle est particulièrement appréciée pour les marchandises en gros volume pouvant être lues à courte distance. En revanche, la distance de lecture peut être un frein du système, puisque le lecteur doit se situer dans le champ du tag pour pouvoir en récupérer les données. ACTIF : très longue distance – jusqu’à 100m. La technologie de RFID active offre de réels avantages dans de nombreux domaines comme l’identification et le suivi des personnes (localiser en temps réel et à distance des personnes ou des véhicules), la traçabilité des produits (inventaire, gestion de véhicules sur parc, antivol…), ou encore la traçabilité logistique (contrôle de la chaîne du froid…). Les étiquettes actives, contrairement aux passives, sont équipées d’une énergie propre qui leur permet d’avoir de l’autonomie. Elles peuvent communiquer les données sur de plus longues distances. Gains de temps humain, qualité et sécurité, sont les trois principaux avantages de la RFID. Elle permet, par exemple, de connaître le contenu d’un colis ou d’une palette complète sans les ouvrir. Il n’est plus nécessaire pour les opérateurs de saisir des données ou de scanner des codes à barres. De plus en plus utilisée dans l’industrie du textile, il est possible de suivre un produit portant une étiquette RFID de sa fabrication jusqu’à sa vente en caisse. Le résultat : gain de temps lors des inventaires, réduction de la démarque inconnue, et amélioration de la disponibilité des produits en magasin. L’analyse de ces données permet d’optimiser la chaîne logistique, de gagner en précision, en temps, et donc financièrement. Un système RFID est composé d’étiquettes, de lecteurs et d’antennes. Le choix du matériel se fait en fonction des besoins de l’environnement. En revanche, certains matériaux, notamment métalliques, ont la propriété de bloquer la propagation des rayonnements radiofréquences. De même, les environnements à forte hygrométrie atténuent les signaux et limitent les distances de lecture. Dans de nombreux cas, il est tout de même possible de créer des tags qui soient résistants aux contraintes industrielles (mécaniques, chimiques, voire thermiques). PASSIF
Courte distance
Moyenne distance
Longue distance
Fréquences
Low Frequency (LF)
High Frequency (HF) NFC
Ultra High Frequency (UHF)
Portées
Du contact à quelques cm.
De quelques cm à 1m.
Jusqu’à 15m.
QUELS SONT LES AVANTAGES DE LA RFID POUR UNE ENTREPRISE OU UNE COLLECTIVITÉ ?
QUEL TYPE D’ÉQUIPEMENT EST NÉCESSAIRE POUR INSTALLER LA RFID ?